Ma boite

Je suis dans une boite
Me serais-je endormi
Je n’ai pas les mains moites
Mes tremblements ont fuit

Mais c’est quoi ce costume
Il a au moins dix ans
C’est à titre posthume
Qu’on m’a glissé dedans

Je me savais malade
Mais j’y croyais toujours
Et c’était par bravade
Que je comptais mes jours

Bon enfin on y est
J’ai passé l’arme à gauche
Pas besoin d’alcootest
Si le diable m’embauche

On doit être à l’église
J’entends des dents claquer
Cela me scandalise
On aurait pu chauffer !

Cette cérémonie
A un coté gênant
Risquer la pneumonie
A son enterrement !

Je vois un peu de jour
Et pourrais j’en suis sure
Glisser un œil autour
Pour voir l’architecture

Ciel il n’y a personne
Ce n’est pas très gentil
Je n’entends pas la cloche
Seraient ils partis ?

Je te vois, tu es là
A genoux et en pleure
Près de moi te voilà
Que notre amour demeure

Très bien écrit. J'aime beaucoup cette manière légère de parler de la mort.

Magnifique écrit...

Merci pichounne et sylvain pour votre commentaire
Désolé de nous avoir un peu délaissés

bonsoir Babouche,

écrit que je retrouve avec un sentiment troublant, mélange de "tristesse" et de "gaieté", il faut savoir parler de cet instant qui viendra pour nous tous, mais cela ne semble pas évident d'avoir cette belle légéreté que vous avez et qui donne beaucoup à cet écrit, belle sagesse et belle profondeur

au plaisir de vous lire

Merci marie ange c'est très gentil

Du coup je suis retourné chez moi en attendant des jours plus chaud
La prochaine fois je préviendrai mes amis il y avait trop de sièges vides on se serait crut à l'assemblée nationale
Amitié