Je suis un meurtrier, mon sang est un poison
Je veux voir mon âme périre dans cette cloison
Sans fenêtre, ni porte, seul des barreaux d’acier
Et ma sève qui coule le long de ses tubes d’officier
Pardonne-moi !
Te pardonner quoi ?
De me donner cet amour qui n’est pas mortel
De me donner tes veines empoisonner par Estel
D’arrêter ta vie, a ce jour maudit, où tu as appris…
Que seul la mort pourrait jouir de tes yeux vert-gris
Non bien sûr, je ne suis pas malade,
Même si mon amour a perdu sa croisade.
Et que mon désespoir est terminé,
Puisque je n’ai plus personne à qui le crier.
je me sens vaincu,
je me sens perdu,
Tout a disparu….
Non, moi je n’ai pas disparu….