De ce ciel triste et morne
Tombent les couleurs de l’automne.
Des arbres, les feuilles arrachées
S’amassent sur le sol gelé.
La noirceur du soleil éclaire
De son désespoir
Les stèles funéraires
Qui s’allument dans l’ivresse du soir.
A chacune de mes venues,
J’espère ne pas retrouver ton nom,
Aura-t-il enfin disparu ?
N’était-ce que mon imagination ?
Non.